Réalisations

Dar Gaïa : Un Menzel qui renait, un bassin enchanteur et des oliviers à perte de vue…

Dar Gaïa est la seconde émanation du projet Tingitingi®. Elle a été nommée ainsi en hommage à la Terre-Mère, terre nourricière, mère primordiale, source et aboutissement de tout. Nous l’avons conçue comme un éloge du dépouillement, une hymne à la simplicité volontaire… 

Dar Gaïa vous offre l’opportunité unique de séjourner chez l’habitant, dans le cadre enchanteur d’un authentique Menzel Djerbien. Un havre de paix au milieu de la campagne Djerbienne, constitué d’un Houch (habitat traditionnel avec patios/jardins intérieurs) et de ses dépendances, l’ensemble étant implanté sur un domaine de 3 hectares de vergers, d’oliviers et de palmiers dattiers.

Capitalisant sur ce cadre unique, l’initiative Gaïa vise à rendre compte de la richesse de l’île, en mettant en avant son patrimoine naturel, culturel et architectural, en entrainant le visiteur hors des sentiers battus, et en promouvant un tourisme à forte composante socio-culturelle.

Dar Gaïa est un Menzel qui renait, qui sort de sa longue léthargie pour retrouver ses fonctions d’antan et son organisation séculaire. Son architecture typique et sobre, son cadre verdoyant, son bassin de 25 mètres, et son positionnement « côté campagne » vous feront penser aux mots de Flaubert évoquant Djerba comme l’île « où l’air est si doux qu’il empêche de mourir ». Un voyage hors du temps…

Dar Gaïa vous offre 2 chambres (Tamenraset & Azalaï, pour 2 personnes), 2 suites juniors (Agadez & Ispahan, pour 2 adultes + éventuellement 2 enfants de moins de 10 ans), deux suites seniors (Tambouctou & Samarkand, pour 2 personnes), toutes meublées autour de deux thèmes : la route de la soie et la route du sel.

Dar Gaïa met aussi à votre disposition deux dépendances : une pour 2 pers. en lit double (Farghana), et une autre pour 3 pers. en lits simples (Tawdenni) conçue pour les routards, par un routard. Les dépendances disposent chacune d’une cuisine intégrée et partagent une cuisine d’été avec son coin repas.

Dar Gaïa est située sur l’île de Djerba, dans la zone de Midoun, à 30mn de l’aéroport, à 15km de la capitale de l’île (Houmt-Souk) célèbre pour son port de pêche, ses souks et ses orfèvres, et à quelques 2km du village typique de Midoun. Elle est située en pleine campagne Djerbienne, loin du tumulte des villes avoisinantes, alliant tranquillité et accessibilité, à peine, à 3 km de l’une des plus belles plages de l’île.

 

Oxala House : Une Résidence Militante pour un Tourisme Responsable

Oxalá House est la première résidence de tourisme équitable / socialement responsable s’inscrivant dans le projet Tingitingi®. Nous avons conçu cette résidence comme un pied de nez au tourisme de masse avec sa variante galopante  » The All-Inclusive « … une provocation au mastodonte dans son propre berceau : Djerba !

Oxalá (qui se prononce ô-cha-lâ) est une interjection portugaise dérivée du mot arabe  » Inchallah « , une expression d’espoir mêlé d’humilité. La résidence adhère pleinement à la charte du tourisme équitable, et favorise les contacts directs avec les populations locales. La résidence ne travaille qu’avec des communautés d’accueil autochtones et des prestataires de services locaux (travaux ménagers, encadrement d’enfants, guides touristiques, activités diverses, découverte sportive, visites culturelles et/ou thématiques…) sélectionnés pour, outre la qualité de leurs services, leur intégrité, et leur volonté de concilier viabilité économique et développement durable.

Oxalá House est une charmante résidence à l’architecture typique, bien intégrée dans son cadre verdoyant, à proximité de l’une des plus belles plages de l’île. Elle bénéficie d’une vue directe sur la mer. Elle est composée de 7 bungalows:

  • Trois studios pour 2 personnes (Pemba, Lamu, Nicobar. 25m² environ)
  • Deux bungalows pour 2 à 4 personnes (Wassini et Andaman. 60 m² environ) composés d’un salon + une chambre
  • Un bungalow pour 4 à 6 personnes (Zanzibar. 90m² environ) composé d’un salon + 2 chambres
  • Un duplex pour 6 à 8 personnes (Bornéo. 120m² environ) composé d’un salon + 3 chambres.

Les bungalows sont positionnés autour d’une piscine commune, et disposent tous de terrasses privatives et un accès aux jardins (2000m²). Tous les bungalows sont climatisés (chaud et froid), meublés avec goût (du moins, on l’espère) et entièrement équipés (vaisselle + linge de maison, serviettes de toilettes…). Seules les serviettes de piscine/plage ne sont pas fournies.
Un lit pour bébé peut être mis à votre disposition (gratuitement, à signaler au moment de la réservation).

La résidence est située dans la zone de Mezraya, à 15 km de l’aéroport, à 8 km de la capitale de l’île (Houmt-Souk) célèbre pour son port de pêche, ses souks et ses orfèvres, et à 7 km du village typique de Midoun. Elle vous apparaîtra dans sa blancheur éclatante sur la droite de la route touristique, juste avant d’atteindre l’hôtel Radisson SAS. La plage est à quelques 700m.

Et la part du rêve dans tout ça ?

Oxalá House est situé sur l’île de Djerba, qui est probablement l’île enchanteresse des Lotophages, telle que contée par Homère dans l’Odyssée :

« Dès lors, neuf jours durant, je fus emporté par des vents funestes sur la mer poissonneuse ; puis, le dixième, on mit le pied sur la terre des Lotophages, qui pour nourriture ont des fleurs. Là, nous marchâmes sur le continent ; on puisa de l’eau, et, bien vite, mes compagnons prirent leur repas sur les vaisseaux rapides. Mais, quand nous eûmes mangé notre pain et bu notre boisson, alors je les envoyai reconnaître quels mangeurs de pain habitaient cette terre ; j’avais choisi deux hommes, et leur avais donné pour troisième un héraut. Et partant aussitôt, ils allèrent se mêler aux Lotophages. Ceux-ci ne voulaient point leur mort ; mais ils leur donnèrent du lotos à manger ; or, quiconque en avait mangé le fruit doux comme le miel, ne voulait plus rapporter les nouvelles ni s’en revenir, mais rester là parmi les Lotophages, à se repaître du lotos dans l’oubli du retour. Et je dus, moi, les ramener de force tout en larmes à leurs vaisseaux ; je les tirai et les attachai à fond de cale sous les bancs, et cependant je pressais les autres compagnons, qui m’étaient restés fidèles, de monter en hâte sur leurs nefs rapides, de peur qu’aucun d’eux goûtant au lotos n’oubliât le retour. Ils ’embarquaient aussitôt et s’asseyaient près des tolets ; puis, assis en bon ordre, ils frappaient de leurs rames la mer grise d’écume« 

(IX, 82-104, trad. M. Dufour et J. Raison).

 

Dar Babel : A la croisée des Cultures

« Émigrant au pays de Shinear, les hommes décidèrent d’y construire une ville et d’y ériger une tour dont le sommet atteigne le ciel, ceci afin de se faire une renommée. Mais le projet déplut au Seigneur, et Il décida de confondre le langage des hommes, de telle sorte que nul ne comprenne plus le langage de l’autre. C’est pourquoi on la nomma Babel parce que le Seigneur confondit le langage de tous les hommes ; et de là, l’Éternel les dispersa sur toute la surface de la terre. » (Genèse 11,9)

Nombreux sont ceux qui ne voient dans ce récit biblique que le châtiment divin à l’arrogance de l’homme. Nous préférons y voir une symbolique plus positive, la preuve que l’accomplissement de l’homme  ne se fait que dans l’altérité, la mixité et la multitude.

Dar Babel se veut maison d’artistes (au sens le plus large du terme), lieu dédié à la recherche, à la créativité et aux échanges, destiné en priorité à l’accueil d’artistes, chercheurs, universitaires de tous bords, historiens, écrivains, philosophes, sociologues, ethnologues, architectes, paysagistes, cinéastes, danseurs, plasticiens, musiciens, etc. qui, dans le cadre d’un projet personnel (éventuellement en partenariat avec un éditeur, une université, un théâtre, un festival…), recherchent un lieu pour se ressourcer, prendre du recul, trouver une nouvelle inspiration, tisser des liens, et progresser dans leur démarche créative.

Dar Babel est située au cœur d’Erriadh situé à quelques kilomètres de Houmt-Souk, un village séculaire du centre de l’île de Djerba. Elle est collée à Toguna Café, avec ses salles de lecture et d’exposition. La richesse culturelle du village et la qualité architecturale de l’espace que nous offrons (Dar Babel & Toguna Café) offrent des conditions exceptionnelles aux artistes et chercheurs désireux de consacrer du temps à la réflexion, à la recherche et à l’expérimentation.

Tout en permettant à l’artiste de s’immerger au cœur de la cité, à tisser des liens avec ses habitants et ses artisans et à élargir son public, Dar Babel vise à insuffler une nouvelle dynamique culturelle au village en y créant un espace de créativité, en enrichissant la vie artistique locale, en sensibilisant les habitants à la démarche créative et en y amorçant, pourquoi pas, un mouvement participatif.

Dar Babel offre 4 chambres spacieuses (pour une ou deux personnes) disposées autour d’un patio, ainsi qu’un salon, une cuisine commune et une grande terrasse sur les toits.

 

 

Toguna Café : La Case à Palabres

Le Toguna est la case à palabres (venant de l’espagnol palabra qui signifie parole) érigée en général au centre des villages dogons pour abriter le conseil des sages et ses débats relatifs aux problèmes de la communauté. C’est aussi le lieu où les vieux du village passent les heures chaudes de la journée à discuter de tout et de rien.

En Afrique, la palabre est une véritables institution sociale permettant les échanges, le resserrement du lien social et la résolution des conflits.

Toguna Café est un salon de thé à vocation culturelle, un lieu convivial pour vos palabres, un coin tranquille pour bouquiner et/ou écouter de la musique, une bibliothèque basée sur l’échange, deux salles pouvant accueillir des expositions artistiques et un p’tit jardin, havre de paix et de fraicheur. Le patio et les terrasses complètent l’ensemble en vous offrant une porte sur le ciel étoilé des nuits d’été…

Un nouveau lieu de mixité que vous façonnerez à votre guise…

 

ZeBoutik : Pour un Commerce Différent…

ZeBoutik est notre nouvelle aventure de commerce responsable en ligne. Le terme « responsable » n’est pas anodin. Et il n’est guère interchangeable avec « équitable », car beaucoup moins exigeant. 

Même si c’est notre objectif ultime, Tingitingi-ZeBoutik n’a, à ce stade, aucune prétention de faire partie du commerce équitable, qui nécessite un accès direct (quand la traçabilité est difficile à établir) aux artisans et aux petits producteurs, une refonte totale du processus d’achat (garantie d’une rémunération juste, préfinancement des commandes, partenariats à long terme, impact positif durable et quantifiable sur le niveau de vie du partenaire), ainsi que la mise en place d’un processus de contrôle transparent et indépendant.

Notre unique prétention est de faire de ZeBoutik une entreprise engagée dans la justice sociale, la conscience environnementale, l’équité des prix (y compris pour l’acheteur final) et la remise en cause du système de consommation prépondérant.

A terme, nous pensons mettre en place une étiquette « transparence » sur chaque produit, permettant de retracer son circuit (depuis l’artisan / producteur), ses conditions de fabrication, ses caractéristiques (matériaux utilisés…) ainsi que, chose inimaginable dans le business « classique », notre marge brute. C’est cette marge qui nous permettra d’offrir des emplois stables et des salaires justes, de contribuer à des actions d’utilité publique et d’investir dans des projets similaires.

Nos projets successifs (Oxala House, Dar Gaïa, Dar Babel,  Toguna Café) et maintenant ZeBoutik répondent tous à un objectif commun : montrer qu’il est tout à fait possible de bâtir une entreprise viable, capable de créer et pérenniser des activités socio-économiques tout en ayant une vraie contribution sociale et sociétale.

 

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